Après son entrée en vigueur, le 26 juillet dernier suite à son vote et son adoption un mois plutôt par l’Assemblée nationale, le décret d’application de la loi portant interdiction du commerce illicite du tabac et de ses produits sera comme une épée de Damoclès sur la tête des fumeurs.
En conférence de presse conjointe avec l’Association des consuméristes ce mercredi, le ministre de la santé Eva Marie Coll Seck a renseigné sur les sanctions pénales et pécunaires encourrues par par ceux qui violeront cette loi. Selon elle, l’épidémie du tabagisme constitue un problème mondial aux conséquences graves pour la santé publique, exigeant, comme réponse, la combinaison de stratégies nationale et internationale efficaces, adaptées et globales.
Néanmoins, pour les contrevenants aux dispositions de la nouvelle loi, des sanctions d’ordre pénal et pécuniaire sont prévues. Car «la publicité, la promotion et le parrainage de tabac sont, formellement, interdits». «Quiconque aura enfreint les dispositions relatives à la publicité, parrainage, sponsoring et à la promotion du tabac et des produits du tabac, sera puni d’un emprisonnement d’un an à trois ans et d’une amende de 50 000 à 200 000 francs Cfa ou de l’une de ces deux peines», relève l’article 24 de la Loi relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage de tabac.
Pour vulgariser cette loi et atteindre la cible, les autorités étatiques ainsi que les Associations consuméristes et de lutte contre le tabac, comptent impliquer toutes les couches socioprofessionnelles du pays, notamment, les Collectivités locales.
Fatou KAMA GUEYE pour Sunugal24.net