En revanche, les militaires seront bel et bien soumis à des consignes “fixées de manière rigoureuse”.
A moins de 24 heures du début du 19e week-end de mobilisation des gilets jaunes, on en sait désormais un peu plus sur le dispositif de sécurité mis en place à Paris, une semaine après les graves violences sur les Champs-Elysées. Ce vendredi, le nouveau préfet de police de Paris Didier Lallement a annoncé en marge d’une réunion avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner le déploiement de 4700 hommes pour maintenir l’ordre.
Pour l’occasion, le rôle des militaires de la force Sentinelle a également été éclairci. Si ces derniers n’assureront pas le maintien de l’ordre et par conséquent ne devraient pas se retrouver face aux manifestants, ils devront toutefois protéger certains édifices publics.
“Aller jusqu’à l’ouverture du feu”
Pourtant, plus tôt dans la matinée, le général Bruno Leray, gouverneur militaire de Paris, a semé le doute au micro de Franceinfo. Après avoir expliqué que les consignes des soldats avaient été “fixées de manière rigoureuse”, il a également détaillé les moyens d’action des militaires de Sentinelle.
Les soldats “sont soumis au même cadre légal que les forces de sécurité intérieure” et pourront “aller jusqu’à l’ouverture du feu (…) si leur vie est menacée ou celle des personnes qu’ils défendent”, a-t-il détaillé, précisant toutefois que les militaires “donnent des sommations”.
Comme l’a toutefois explique Didier Lallement, les militaires ne seront pas présents aux abords de l’Arc-de-Triomphe et du Palais de l’Elysée.
