Dès l’entame T A S se félicite et se réjouie de la victoire du camp antisystème et du départ de Macky SALL qui selon lui dirigeait un système qui constitué une menace grave pour la paix et la sécurité du Sénégal car ce dit système représentait un réel blocage des évolutions démocratique, économique et sociale attendues par les sénégalais. Tout en souhaitant plein succès à la nouvelle équipe pour qui un échec ou des résultats mitigés signifieraient pour les sénégalais surtout pour la jeunesse que les rendez-vous et les espoirs n’auraient pas été concrétisé. Toute fois le leader du mouvement la République des valeurs juge que cette nouvelle équipe s’est « confortable assise dans l’ancien système et en a pris tous les oripeaux. On ne sent pas de changement même psychologique significative » pour reprendre ses propos. Les exemples illustratifs d’un tel argumentaire sont d’abord les nominations jugées insolites car ne tenant comptes d’aucun critères objectif visible et compréhensible. Ensuite T A S parle d’un bicéphalisme car juge que le pouvoir gravite autour du premier ministre sans que ni la constitution ni aucune loi ne confèrent de tels prérogatives. Il dit en ce sens : « On voit le Premier ministre après s’être octroyé les quasiment les pouvoirs du Président de la république, soumet la justice quasiment et veut aussi soumettre l’assemblée nationale ». Ce qui risque d’affectée nos relations diplomatiques car la chancellerie étrangère ne maitrisant pas quel est l’interlocuteur valable et quel est le point de vue final.
T A S condamne fermement la présence du Président de la république au Conseil Supérieur de la Magistrature et du silence complice de la Union des Magistrats du Sénégal (U.M.S) étant donné que la conception par essence de la justice est telle que l’exécutif ne puisse siéger quand il s’agit d’administré les affaires de la justice. Et l’Assemblée nationale qui conserve malgré les changements promis devant la société civile par le nouveau régime ce statut de chambre d’enregistrement qu’il avait depuis l’ancien régime avec son appuie flagrant lors de la « tentative de coup d’état » de Macky SALL ; son action sur le report des élections et la loi d’amnistie votée dans des conditions particulièrement obscures. Réfutant le monopole du débat autour du D. P. G et des tensions surfaites avec un P. M ce qui nous maintient dans une culture de débat de bas niveau. Il prône pour une réforme du règlement intérieur qui doit s’amorcer maintenant pour que la prochaine assemblée puisse partir sur de bonnes bases et retrouver sa latitude de contrôle de l’action de l’exécutif, et le retrait avant les prochaines élections législatives du pouvoir qu’a le Président de la république de pouvoir manipuler les listes à sa convenance.
Concernant la réorientation budgétaire évoqué avec certaines réformes notamment la dissolution de la Commission Nationale de Dialogue du Territoire (C.N.D.T) avec u budget de 300 millions/ an T.A.S parle de petit effort par rapport aux efforts attendus et juge qu’il existe dans ce pays des entités beaucoup plus problématique (C.E.S.E et H.C.C.T), au budget plus conséquent et l’impact sur le fonctionnement du pays moins évident.
Quant à la question de la grève des médias, le président du Parti de la République des valeurs met le doigt sur le modèle non viable des entreprises de presse et les invite à s’acquitter de leurs dettes aussi bien fiscale que sociale. Il réaffirme le statut de 4éme pouvoir de la presse, salue son rôle salvateur, de relais, de vecteur de paix et de stabilité… que joue depuis 2011 la presse privée, indépendante et libre. Selon lui on doit injecter de l’argent dans la presse qu’il juge de service public au même titre que l’éducation et la santé sans attendre rien de plus que la force et la stabilité du pays car un « Pays est fort parce que sa presse est forte ». Il n’a pas manqué de tirer sur certaines entreprises et acteur de presse qui se laisse privatiser par des politiciens véreux à la quête de pouvoir qui n’hésiteront pas à briser cette échelle une fois accédé au pouvoir.
T A S clôture son interview en présentant ses condoléances aux familles des victimes suites aux nombreux accidents de la routes survenues ces derniers jours, il invite les routiers à plus de vigilance et de prudence surtout avec l’arrivée su grand Magal de Touba. Il remet l’accent sur l’importance d’organiser dans les brefs délais des assises nationales qui seront l’occasion de changements démocratique et de modification de nos modes de vie.
