”Je n’ai jamais été membre de l’APR, ni aspiré à en faire partie.” Ndéné Mbodj

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JE SUIS PATRIOTE JUSQU’AU SANG

Je n’ai jamais été membre de l’APR, ni aspiré à en faire partie. Jamais, je ne me suis retrouvé dans un bureau de l’APR. Cette affirmation est inébranlable, répétée avec force.

Il est regrettable que Fatou Abdou, que j’ai connue à la faculté en 2006, n’ait pas démenti ces accusations fallacieuses.

C’est un dommage pour notre pays, pour la vérité, pour la religion, pour la foi, pour l’éducation, pour l’héritage, pour l’avenir, pour la presse et pour l’humanité. Je ne dois rien à personne, pas même un franc symbolique.

J’ai gagné mon poste de maître de conférences à la sueur de mon front. En 2007, alors étudiant, j’ai connu la dure réalité de la chambre 10 de Rebeuss, partageant ma cellule avec des figures comme Inno, Corbeau, Ifra, Wathie, Bilbao et Bara Tall.

Je n’ai jamais quémandé quoique ce soit d’un régime politique. Je suis un patriote dans l’âme, luttant librement et cruellement depuis plus de vingt ans. Je n’ai jamais été un larbin ni un lèche-bottes.

Mon honneur est ma fierté. Si un jour je devais tendre la main, je la couperais avec une hache. Entre 2006 et 2007, j’ai survécu à trois tentatives d’assassinat.

Je suis un survivant, un rescapé de la haine. Wade me qualifiait de bras armé de Obasanjo, et Macky Sall ainsi que Boune Abdallah Dionne m’ont emprisonné pour destruction de biens et voies de fait. Je renie toute allégeance à l’APR et au PDS.

À 46 ans, aucun de mes contemporains ne peut se prétendre plus digne, plus libre, plus travailleur ou plus honnête que moi. Je n’ai jamais sollicité de faveur ni squatté chez autrui.

Les personnes que vous citez me sont inconnues. Je suis reconnaissant envers ma conscience de me rappeler qui je suis : un éternel calomnié, détesté, rejeté, ciblé et condamné à mort. Pourtant, je n’ai rien fait à personne.

J’aurais souhaité voir tout le monde heureux, même au prix de mon propre malheur. J’ai longtemps enduré le malheur, la faim, la colère et vos crachats.

Et je continuerai à les supporter, car Dieu m’a doté d’un cœur capable de résister à la saleté, sans peur ni émotion.

Peut-être mon malheur réside-t-il dans le choix de ne pas me ranger parmi les animaux. Que Dieu protège la foi et efface les punaises de ce pays.

Je suis prêt à débattre ou à affronter même les âmes diaboliques. Je suis né lutteur, je mourrai les poings fermés. Demandez à ceux qui m’ont croisé.

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