Problématique de l’eau à Touba : Serigne Mountakha favorable à une alimentation depuis le lac de guiers

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Pendant trois jours, des experts se sont réunis à Touba pour échanger sur les options possibles pour résoudre la problématique de l’eau dans la cité religieuse. Le khalife Serigne Mountakha Mbacké a adoubé le projet.

Le khalife general des mourides s’est réjoui et fonde beaucoup d’espoir sur le projet « Touba Xepp ndox mu neex ». A l’endroit de l’initiateur et de ses 28 collaborateurs Serigne Mountakha Mbacké a dit toute sa satisfaction. « C’est une grande préoccupation et un grand plaisir qui me réconforterait beaucoup, Je serais vraiment heureux que Touba soit ravitaillé en eau à partir du lac de Guiers. N’eut été une priorité que j’ai choisie de la réaliser en premier, le grand chantier du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim qui abrite l’université, qui est aussi un vœux de Serigne Touba, j’aurais sans aucun doute démarré avec le lac de guiers » a dit le guide religieux.

Partageant l’engagement et la grande motivation qui anime les initiateurs, il fera savoir que cette attitude le conforte dans les attentes pour la réalisation des vœux du fondateur de Touba. «Nous devons tous, de réfléchir à votre image, sur les voies et moyens pour avoir une fourniture d’eau suffisante et de qualité. Donc mettons nous au travail, pour sa réalisation » a ajouté Serigne Mountakha Mbacké.

Auparavant, Dr Thierno Ndour, initiateur du projet, révèle que c’est une initiative citoyenne bénie par le khalife général des Mourides qui l’a baptisé au nom de Touba Xepp ndox mu neex. Il s’agit de rechercher les meilleures solutions par rapport à l’épineuse problématique de l’accès à l’eau à Touba et au delà.

Aujourd’hui, le projet est à l’étape de la mise en place du comité scientifique de 28 membres et à l’élaboration d’une feuille de route pour déboucher sur un résultat concret. Le comité scientifique compte mettre un plan d’urgence pour approvisionner normalement la ville avant le grand magal de Touba, pour atténuer la souffrance des populations dans certains quartiers de la cité religieuse. C’est-à-dire transférer suffisamment d’eau de qualité et en quantité suffisante à Touba et au-delà, pour permettre des pratiques culturales sur trois saisons l’année, au bénéfice des populations.

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