Sokhna Fatma Guèye: il voulait sucer mes $eins… «Il a enduit mon se’xe de beurre de Karité et de…»

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Alerte aux femmes. Les faux gynécos sont toujours en service. BabacarFall, 61 ans, en est un. Il encourt deux ans de prison ferme, pour tentative de viol, exercice illégal de médecine et usurpation de fonction. Le délibéré est pour le 23 janvier.

Être maman, quelle femme n’en rêve ? C’est un bonheur qu’aucune ne voudrait rater. Sokhna Fatma Guèye y compris. A 26 ans, filant le parfait amour avec son mari, elle voudrait être de celles-là qui regardent leur progéniture avec amour et fierté. Seulement, malgré ses années de mariage, elle n’est toujours pas enceinte. Et lorsqu’elle est tombée sur BabacarFall, la lueur d’espoir s’est embrasée. Laquelle s’est vite éteinte, lorsque le se’xagénaire, dans l’intimité de son soi-disant cabinet, a voulu sucer ses se’ins pour stimuler sa sensibilité. Une histoire à dormir debout que la victime a vite fait de démonter, avant de claquer la porte de son cabinet. Hier, à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, le «Papi say-say» a été jugé pour tentative de viol et exercice illégal de médecine. Le délibéré de son affaire fixé au 23 janvier 2017, il risque deux ans de prison ferme. Pour mieux comprendre cette histoire, il faut remonter au jour où les deux protagonistes se sont connus. SokhnaFatma Thiam s’en souvient nettement : «Le vendredi 22 décembre, j’ai fait sa connaissance. Nous étions dans un bus «Tata» et j’ai entendu sa conversation au téléphone. Il parlait de problèmes de santé. Je l’ai interpellé, lui demandant s’il était médecin. Il m’a dit être gynécologue et kinésithérapeute. Il m’a aussi avoir de nombreuses cliniques aux Almadies, à Yoff, Patte d’Oie et une à FassMbao à l’enseigne ‘SopeSeugneBabacar’.»

«Il a enduit mon se’xe de beurre de Karité et de menthe…»

Après cette belle entrée en scène, la proie a vite mordu à l’hameçon. «Dès que je suis venue, j’en ai parlé à mon mari qui m’a donné l’autorisation de me faire consulter par lui. Le samedi matin, je l’ai appelé et il m’a indiqué son adresse où je suis arrivée vers 14 heures. Mais, une fois dans la clinique, l’environnement ne m’a pas inspiré confiance. Il m’a posé un tas de questions qui avaient trait à mes besoins en soins. Par la suite, enfilant ses gants, il m’a demandé de me déshabiller, me tournant le dos. Fouillant dans son sac, il en a sorti du beurre de Karité et de la menthe dont il m’a enduit le se’xe. En même temps, il m’a demandé quel était mon point faible et où je sentais du plaisir lorsque je fais l’amour. Lui demandant en quoi cela le concernait, il m’a expliqué vouloir savoir si la maladie venait de moi ou de mon mari et avoir besoin de mes pertes blanches pour me soigner. Donc, que si ce sont mes se’ins, que je le laisse les sucer, pour que je puisse mouiller», se souvient-elle, dégoûtée. Comme ayant reçu un coup de massue, la dame reste sans voix. Et, quand il a dirigé sa main sur son sexe, elle a eu le réflexe de l’arrêter. «J’ai brusquement retiré sa main, le giflant et l’insultant. Je me suis rhabillée et dirigée à la porte. Je l’ai entendu me dire ‘Ne t’en vas pas. Je vais t’expliquer…’ J’ai appelé mon mari qui m’a dit d’aller directement à la gendarmerie.» Relancée par les pandores, elle est restée ferme et précise : «Lorsque je me suis rhabillée, j’ai senti la menthe entre mes jambes.» La dame qui, au début, était déterminée à le poursuivre en justice, a fini par pardonner. «J’avais porté plainte, mais je ne compte plus le poursuivre, ses parents m’ayant supplié de lui pardonner. J’ai joint au dossier une lettre de désistement», se justifie-t-elle.

BabacarFall : «Elle a juste rabaissé son pantalon…»

Marié à deux épouses et père de onze (11) enfants, BabacarFall se défend : «Je l’ai connue dans l’après-midi du 22 décembre, vers 16 heures, dans un bus. Lorsqu’elle m’a entendu parler avec quelqu’un qui avait besoin de mes services, elle m’a interpellé et m’a confié souffrir de maux de reins. Nous avons échangé nos numéros de téléphone. Le samedi 23 décembre 2017, vers 10 heures, elle m’a appelé et a pris rendez-vous dans l’après-midi. Quand je lui ai posé des questions sur son organisme, elle m’a fait comprendre avoir beaucoup de pertes blanches. Puis, brusquement, elle m’a dit que la consultation ne lui plaisait pas. Elle est partie et quelques heures après, j’ai reçu la visite des gendarmes qui m’ont servi une convocation à laquelle j’ai répondu. Elle a juste rabaissé son pantalon, mais ne s’est pas complètement déshabillée. Je ne l’ai ni touchée ni fait quoi que ce soit. Elle a tout faux.»

Les pandores, dans leur enquête, ont interrogé le délégué du chef de quartier Darou Salam, Ibrahima Thiam, 71 ans. Il dit : «Je connais Babacar qui vit avec sa famille, depuis plus de 10 ans, dans mon quartier. Je sais qu’il pratique des séances de massage. D’ailleurs, on le surnomme Docteur. Je sais qu’une patiente, dont je ne connais l’identité, s’est plainte que Fall lui avait ordonné de se déshabiller pour une séance de massage. Pour ce qui est de son métier, il le pratique sur des femmes et des hommes.» En tout cas, Papi est dans de sales draps…

 

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