Il faut sauver la Guinée, avant qu’il est temps. La situation dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest est inquiétante. Après et avant la proclamation des résultats provisoires de la dernière présidentielle, l’escalade de la violente est notée dans les différentes artères du pays. Les forces de l’ordre favorables au président Alpha Condé à qui la Ceni a donné vainqueur, sèment le chaos. Plus de dix personnes seraient tuées. Ce vendredi, alors que certains fidèles musulmans effectuaient la prière du vendredi, des tirs à balles réelles ont été entendus chez le 2e Imam d’une mosquée à Bambeto. Une personne a été touchée. La Cedeao et l’Union africaine qui sont restées muettes comme des carpes sont interpellées au premier chef. La communauté internationale doit réagir au plus vite.
Sauver la Guinée de l’escalade…
Le silence dans lequel sont plongés, la Cedeao et l’Union Africaine par rapport à ce qui se passe en Guinée est déplorable. Depuis lundi lendemain de la présidentielle, le pays est plongé dans un cycle de violence sans précédent, sans que la CEDEAO et l’Union Africaine ne pipent mot. Un silence coupable, car ces deux organisations sont censées intervenir en pareille situation.
De jour en jour, la situation va de mal en pis et le pays est laissé à lui-même. Aujourd’hui, les organisations internationales doivent prendre les choses en main, en y envoyant des missions pour enquêter sur cette barbarie humaine qui ne semble pas dire son dernier mot. Pour le moment, aucun chef d’Etat de la sous-région n’a levée la voix pour condamner ce qui se passe dans le pays de Sekou Touré. La raison est simple. Tous sont hantés par le troisième mandat, au point de marcher sur des cadavres. La communauté internationale doit réagir au plu vite. Car, ce qui se passe en Guinée est un précédent dangereux qui risque de faire école dans la sous-région.
Plus de 10 morts
Plusieurs jeunes manifestants ont été tués à Conakry et à l’intérieur du pays ce jeudi 22 octobre 2020 au lendemain d’une journée sanglante..
Au moins 10 morts ont été enregistrés à travers le pays, selon des témoignages recueillis des confrères basés dans tout le pays. .
A Conakry , au moins 6 jeunes ont été tués dans la journée de ce jeudi 22 octobre 2020 dans les quartiers de Koloma, Bambeto, Sonfonia, Wanidara, et Kobaya dans les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. .
Certaines villes de l’intérieur du pays n’ont pas été épargnées. C’est le cas à Télimelé où on a enregistré deux cas de morts, à Mamou un jeune a été aussi tué par balle et à Labé. A Pita, le coordinateur local du FNDC a été mortellement touché par une balle.
Des tirs à balles réelles lors de la prière du vendredi
C’est l’escalade. Les violences se poursuivent en Guinée et les forces de l’ordre deviennent de plus en plus intenables. Alors que certains fidèles musulmans effectuaient la prière du vendredi, des tirs à balles réelles ont été entendus chez le 2e Imam d’une mosquée à Bambeto. D’après les informations à notre possession une personne a été touchée par une des balles tirée par les forces de l’ordre. Heureusement, rapidement pris en charge, la victime s’en est tirée.
Deux membres de la Ceni démissionnent
«Compte tenu de graves anomalies constatées dans la procédure de totalisation des résultats du scrutin du 18/10/2020 et du fait que nos observations pour garantir la transparence, la fiabilité et la sincérité des résultats dudit scrutin ne soient pas prises en compte, nous avons décidé de nous retirer des travaux de la commission de totalisation de la Ceni, ce à compter du jeudi 22/10/2020 au matin».
Cette brève déclaration en toute exclusivité est parvenue à Guinéenews© dans la nuit de ce jeudi 22 octobre 2020. Elle est signée par Marie Hélène Sylla et Diogo Baldé, respectivement directrice du département démembrements et directeur adjoint du département opérations de la CENI.
Depuis mardi 20 octobre 2020, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a commencé à proclamer les résultats partiels provisoires après totalisation des voix à son siège. La commission de totalisation des voix a été créée par la CENI pour vérifier et comptabiliser les PV issus des commissions administratives de centralisation des votes (CACV).
