Sonko impose la violence…Barth le suit dans le chaos

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Ousmane Sonko et Barth…deux hommes violents qui veulent diriger ce pays

Depuis Léopold Sédar Senghor jusqu’à Abdoulaye Wade, notre pays n’a jamais connu d’opposants aussi atypiques qu’Ousmane Sonko et Barthélemy Dias. Le leader du parti des Patriotes du Sénégal pour le Travail, Ethique et la Fraternité (Pastef) ne rate jamais l’occasion de faire parler de lui. Ses sorties sont toujours sujettes à discussion. Depuis son appel insurrectionnel du mois de mars, il est classé sur la liste des personnalités violentes. Alors toute personne qui en doutait peut sortir de sa bulle. Le parlementaire accusé de viols présumés a lui-même confirmé qu’il est une personne violente. Mais Sonko a réussi à entraîner Barthélemy Dias dans la violence.

S’il y a quelqu’un qui doit apprendre à remuer la langue sept fois avant de parler, c’est bien Ousmane Sonko. A chaque fois qu’il s’exprime, le parlementaire ne manque pas de sortir son côté violent. Et maintenant, le patriote en chef ne se limite plus à tenir des discours de feu, il s’attaque désormais aux institutions de ce pays. Le samedi passé, lui et ses gardes rapprochés ont interpelé un policier dans l’exercice de ses fonctions. Avant de confisquer son téléphone. Une véritable insulte envers la police nationale.

Mais Sonko, taxé par certains sénégalais comme un homme violent, a confirmé ce véritable trait de caractère. Lors de la conférence de presse des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, le parlementaire l’a dit sans ambages. « Qu’on dise qu’Ousmane Sonko est un homme violent, j’accepte », a déclaré le présumé bourreau d’Adji Sarr face aux journalistes. Un véritable aveu de la part de cet homme qui, en mars 2021, avait appelé les jeunes à la résistance. Une résistance qui s’est soldée par la mort de quatorze (14) jeunes.

Alors comment, dans un pays normal, cet homme pourrait-il diriger le Sénégal ? Si Sonko veut être le 5e président de ce pays, il doit apprendre à parler aux sénégalais. Mais pour un homme qui voulait fusiller toutes les personnes qui ont dirigé ce pays, de Senghor à Macky Sall, il serait difficile voire impossible de changer. Et son virus commence à contaminer le candidat déclaré à la mairie de Dakar, Barthélemy Dias.

Barthélemy Dias et Sonko deux tyrans…pour un fauteuil

L’édile de Mermoz Sacré Cœur s’est exprimé, ce lundi, sur sa convocation à la Cour d’Appel. Barthélemy Dias, tout comme Sonko, défie la justice sénégalaise. Selon lui, il n’acceptera plus que son procès soit renvoyé. Allant plus loin, il a lancé un appel aux jeunes pour qu’ils investissent en masse le tribunal de Dakar. Et le maire de Mermoz Sacré Cœur compte y venir avec son fils pour faire face au juge. Mais son appel à la résistance, rappelle celui d’Ousmane Sonko, lorsqu’il devait déferrer à la convocation du doyen des juges.

Mais si ces deux discours se ressemblent, ce n’est pas un hasard. Ousmane Sonko et Barthélemy Dias ont les mêmes objectifs, imposer leurs pensées aux sénégalais. Et ces deux personnalités politiques n’hésiteront pas à mettre le pays à feu et sang. Leur fougue de jeunesse altère, le plus souvent, leurs jugements. Car pour eux, tout se règle par la force de la rue. Peu importe le nombre de morts qu’il y aura, tout ce qui les intéressent, c’est arriver à leurs fins.

Les douloureux évènements du mois de mars, avec son lot de morts, devraient servir de leçon à nos hommes politiques. La violence dans la rue ne résout pas les problèmes. Et toutes les personnes qui seront élues, le seront par le vote. Ni le pouvoir, ni l’opposition ne peuvent influencer le vote des citoyens. Seuls les sénégalais sont habilités à élire les personnes qui vont les diriger. Et ce pays est loin d’avoir besoin de tyrans pour le diriger.

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