Sonko n’a pas répondu aux questions des enquêteurs

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Ousmane Sonko, qui a été interpellé ce mercredi par la section de recherches de la gendarmerie, n’a pas répondu aux questions des enquêteurs.

Ousmane Sonko, qui a été placé en garde à vue ce mercredi, a fait face aux enquêteurs. Mais, lors de l’interrogatoire, le leader de Pastef a, cependant, «usé de son droit de silence». C’est du moins, ce qu’a informé le responsable en charge de la communication de Pastef les Patriotes.

La section de recherche lui a, quelques heures auparavant, notifié son placement en garde à vue ( à 14heurs 45 minutes selon ses avocats). C’est le Capitaine Ndiaye commandant la Compagnie de gendarmerie de Dakar qui a personnellement procédé à l’interpellation selon ses avocats.

Selon des sources proches du dossier, Ousmane Sonko a été entendu et placé en garde à vue par le commandant de la compagnie de la gendarmerie de Thiong, sise en centre-ville.

Toutefois, le député et leader du parti Pastef (opposition) est encore, nous informe-t-on, à la Section de recherches par mesure de sécurité. Selon un des proches du dossier, il y a été, jusqu’ici, bien accueilli et bien traité.

Convoqué ce matin à 9 heures par le juge d’instruction du 8e cabinet, Mamadou Seck, l’opposant au régime de Macky Sall a été accompagné par une impressionnante foule. En décidant de prendre l’avenue Cheikh Anta Diop pour rejoindre le tribunal de Dakar, son cortège a été stoppé par les éléments des forces de l’ordre qui, sur instruction du préfet de Dakar, ont voulu dévier l’itinéraire pour que Sonko et ses sympathisants prennent le chemin de la Corniche ouest.

Le refus des « Patriotes » et l’intransigeance des forces de l’ordre a fini par déclencher des affrontements, avant que le GIGN ne déploie une unité spéciale venue cueillir Sonko, pour le conduire manu militari à la Section de recherches, sise à Colobane. Là, il lui sera notifiée son arrestation, en flagrant délit, pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public. Des charges qui s’ajoutent à celles qui l’attendent sur le bureau du juge d’instruction, relatives à la plainte de la jeune masseuse Adji Sarr, pour viol répétés et menaces de mort.

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