Voilà un pouvoir qui avait suscité beaucoup d’espoir à l’entame de son magistère mais qui foule aujourd’hui les principes démocratiques chers aux sénégalais. L’instrumentalisation des institutions de la République est devenue monnaie courante. En atteste la montée au créneau de Seydou Gaye qui tente de justifier l’injustifiable mais les sénégalais sont loin d’être des demeurés.
Si nous franchissons à reculons quelques années, bien avant que le président Macky ne parvienne au pouvoir, c’est à la suite de beaucoup d’injustice dont il était victime de la part du régime de Wade que les sénégalais épris de justice ont pris sur eux pour le soutenir. Aujourd’hui en tant que président de la République, il ne devrait nullement être grisé par le pouvoir au point de laisser fouler au sol les droits les plus élémentaires des sénégalais. Si le porte-parole du gouvernement, Seydou Gueye tente de défendre l’indéfendable sur les cas Sonko et Nafi Ngom Keita, il y a de quoi s’inquiéter pour le respect des principes démocratiques dans notre pays, et de l’austérité qui sied à nos finances publiques. Aujourd’hui les sénégalais sont foncièrement sceptiques par rapport à la gestion sobre et vertueuse tant rabâchée par le président de la République à l’entame de son magistère. Présentement, tout est voué à la politique politicienne et cette posture à l’heur de ne guère militer en faveur d’un Sénégal émergent. Ce qui fait dire à nombre de sénégalais que le pouvoir est en train de freiner des quatre fers sur les fondamentaux de la démocratie au sens diachronique du terme.
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